Victorious Cupid

Inspiré par Amor Vincit Omnia ou L’Amour victorieux (1602) du Caravage et le film de Mathieu Kassovitz’s La Haine (1995), ce nouveau solo de Shibata reflète ses études en France et en Israël. Shibata se plonge dans la peinture énigmatique du Caravage pour provoquer des oppositions binaires et remettre en question les idées reçues, tout en établissant des parallèles avec le film de Kassovitz qui aborde les questions d’immigration et les complexités du multiculturalisme et du vivre-ensemble. Elle explore également les thèmes contemporains du genre, de l’identité et de la religion. Intégrant une nouvelle perspective sur le mouvement acquise lors de son séjour en France avec un mélange de danse urbaine et de pantomime, sa chorégraphie résonne avec les souvenirs d’intenses manifestations citoyennes contre l’autorité dont elle a été témoin en France et en Israël. Cette danse interpelle le public et l’amène à s’interroger sur le monde moderne.