Graham 100
Martha Graham Dance Company

En 2025, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels apporte son soutien au Théâtre du Châtelet pour la présentation du programme Graham 100, en hommage à la danseuse et chorégraphe Martha Graham.
Les chorégraphes Merce Cunningham, Paul Taylor ou Twyla Tharp ont été ses élèves, tandis que les interprètes Margot Fonteyn, Rudolf Noureev ou Mikhail Baryshnikov l’ont sollicitée pour qu’elle les aide à améliorer leur pratique, tout comme Kirk Douglas, Liza Minelli ou Madonna…
La danseuse et chorégraphe américaine Martha Graham, née en 1894, a fondé sa première compagnie il y a un peu moins d’un siècle, en 1926. Et c’est cet anniversaire que l’on fête cette saison, grâce à deux programmes qui rendent hommage à l’œuvre de celle qui fut nommée « danseuse du siècle » par le Time Magazine, en 1998. Au cours de sa longue carrière, Martha Graham a créé 181 ballets, et sa compagnie – la plus ancienne des États-Unis – perdure en invitant les chorégraphes du temps présent, tels Aszure Barton, Lucinda Childs ou Mats Ek, par exemple, à créer des œuvres pour ses 18 danseurs, venus du monde entier. Deux programmes, proposés en alternance, illustrent le dialogue qui s’est installé, petit à petit, entre le répertoire et la création. Le premier, emblématique du travail de recherche mené par Martha Graham autour des mythes de la Grèce antique, est composé de Cave of the Heart et d’Errand into the Maze. En miroir, Cave, d’Hofesh Shechter, questionne le rite contemporain des raves, sur fond de musique techno. Le second programme, composé de Diversion of Angels et Chronicle, décline une réflexion sur l’amour et la guerre. En regard, une création récente de Jamar Roberts, We the People, met en scène à la fois le folklore et le peuple américains.
« Dans le corps du danseur, nous avons, nous, public, non pas à rechercher une imitation des gestes de tous les jours, ni des spectacles de la nature, ni des êtres étranges venus d’un autre monde, mais à retrouver un peu de ce miracle qu’est l’être humain motivé, discipliné, concentré. »
Martha Graham, citée par Paul Bourcier, Histoire de la danse en Occident, Paris, Le Seuil, « Points », 1978, p. 256.
“Dans le corps du danseur, nous avons, nous, public, non pas à rechercher une imitation des gestes de tous les jours, ni des spectacles de la nature, ni des êtres étranges venus d’un autre monde, mais à retrouver un peu de ce miracle qu’est l’être humain motivé, discipliné, concentré.”